Noyaux Armés
Prolétaires
Brigades Rouges
Pour
l'unité de la guérilla
(1er
mars 1976)
Camarades,
Les multinationales,
Agnelli, Cefis, la Confindustria (Confederazione Générale
dell'Industria Italiana) ont déclenché depuis longtemps
une grande attaque contre la classe ouvrière, en créant,
par des licenciements massifs et le coût de la vie croissant,
un climat de terreur avec lequel ils espèrent avoir ensuite
carte blanche pour rétablir leurs profits, que les luttes
ont définitivement compromis.
Mais ils savent que tout cela ne suffit pas et que leur "ordre"
devra être imposé par les armes. Dans ce projet,
les carabiniers (CC) représentent la pointe de diamant
et le noyau stratégique de la répression armée
contre-révolutionnaire.
C'est ainsi que,
dernièrement, la pratique de l'homicide contre les prolétaires
avec laquelle les CC ont construit leur "lumineuse"
histoire, s'est déchaînée dans la tentative
de liquider les avant-gardes révolutionnaires.
La mise en marche de tout leur appareil terroriste veut rejoindre
l'objectif de décourager et vaincre toute phase de résistance
prolétarienne.
La "permission
de tuer" de la célèbre loi Reale est devenue
un "ordre de tuer" explicite.
La politique suivie
par le parti de Berlinguer, qui jusqu'ici pouvait être
prise pour une complaisance honteuse avec les patrons" se
révèle maintenant être une vraie complicité
dans les plans de restructuration de l'ordre impérialiste
des multinationales de la classe ouvrière :
- s'organiser sur
le terrain de la guerre de classe, de la
lutte armée pour empêcher qu'à travers l'oppression
militai
re, l'Etat impérialiste des multinationales décrète
sa défaite
- lutter dans n'importe
quel milieu pour approfondir la crise de la bourgeoisie, parce
que les besoins prolétariens sont, aujourd'hui plus que
jamais, antagonistes à ce qu'attendent les patrons, et
leur seul intérêt est la Révolution Communiste
- unifier le mouvement
ouvrier autour de la stratégie de la lutte armée
pour le pouvoir prolétarien en isolant et en
écrasant les paladins du "compromis" et de l'"Intérêt
national".
L'attaque des casernes
des CC n'indique pas un gout de la représaille, mais une
ligne de lutte que nous entendons poursuivre avec toutes les
autres forces révolutionnaires JUSQU'A LA VICTOIRE !
PORTER L'ATTAQUE
CONTRE L'ETAT !
IL NE DOIT Y AVOIR
QU'UNE SEULE FORCE ARMEE : LES PROLETAIRES AVEC LE FUSIL A L'EPAULE
!
LUTTE ARMEE POUR
LE COMMUNISME !
Le 1er Mars 1976 des noyaux armés des B.R. et des N.A.P.
ont attaqué simultanément les casernes de CC suivantes,
détruisant de nombreux engins militaires :
Milan : commandement
de la Compagnie de Rhô, via Buon Turin : caserne de Madonna
di Campagna, via Zubrieno
Gêns : commandement de la Compagnie de Sampierdarena, corso
L.A. Martinetti n. 7
Rome : 3 casernes de carabiniers ont été attaquées
: caserne de Quadraro, celle de via Quintilli 130 et la caserne
Garbanella de via Luigi Orlandi 8
Naples: caserne zone Fuorigrotta, via Benedetto Cariteo Florence
: caserne du Campo di Marte
Pise : la brigade d'assaut "Dante di Nanni" a attaqué
la caserne des carabiniers de via Guido da Pisa.
Camarades,
Le présent
communiqué est signé par deux organisations combattantes
: Brigades Rouges et Noyaux Armés Prolétariens.
Dans la perspective
de la construction du Parti Combattant, il faut oeuvrer pour
la réunification de tout le mouvement révolutionnaire,
en faisant tous les efforts pour que de chaque expérience
de lutte armée naisse une capacité de plus en plus
grande, tant du point de vue politique que militaire et d'organisation
du prolétariat révolutionnaire.
C'est dans ce sens
qu'une confrontation politique est en cours depuis longtemps
entre les B.R. et les N.A.P.
Une fois vérifié
qu'il n'existe pas de divergences stratégiques substancielles
entre les deux organisations, celles-ci permettent toutefois
des diversités de praxis politique dues surtout à
l'histoire différente des B.R. et des N.A.P. et au chemin
différent parcouru Jusqu'ici.
Donc, dans le respect
de leur propre autonomie, les B.R. et les N.A.P. peuvent jusqu'à
présent pratiquer des luttes communes et réaliser
une unité d'action en un front unique de combat.
A la bourgeoisie,
qui a tout intérêt à présenter les
forces combattantes comme étant divisées, brisées,
dispersées, il faut opposer une unité de plus en
plus grande des Organisations Révolutionnaires qui combattent
pour une société communiste par la stratégie
de la lutte armée.
FACE A L'ENNEMI
COMMUN,
UNITE DES FORCES COMBATTANTES !
TOUT LE POUVOIR AU PEUPLE ARME !
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