Fraction Armée Rouge
Communiqué
aux prisonniers
(2 février 1975)
Nous vous prions de mettre fin à la grève maintenant,
bien que les revendications ne sont pas satisfaites : la suppression
de l'isolement.
Les luttes des classes
ne sont pas assez développées, du fait de la corruption
des organisations de classe du prolétariat et d'une gauche
révolutionnaire faible.
Comprenez, ceci
est un ordre.
En réalité,
les possibilités de la gauche légale pour organiser
'la solidarité comme arme de manière à sortir
de la défensive et du désarroi face au nouveau
fascisme en liaison avec la constitution de la guérilla
- la politique de la R.A.F. - n'ont pas été assez
développées.
La grève
a souligné leur réalité : l'impuissance
de stratégies politiques, repoussant les problèmes
de l'action et de l'initiative depuis l'illégalité
de même manière que ces organisations repoussent
la nécessité d'une politique armée en
tant que pratique concrète de l'internationalisme prolétarien.
Du développement
de notre grande mobilisation de 68 à sa défaite
- les sectes, la corruption, réparpi'llement - se laisser
coincer dans la défensive.
Nous déclarons
que la grève a atteint tout ce qui était possible
de faire ici pour expliquer, mobiliser et organiser la politique
anti-impérialiste, son escalation n'a pas été
perçue comme une lutte d'une nouvelle qualité.
Permettre que vous
la prolongiez contre le calcul le la propagande étatique
et l'exécution exemplaire le guérilleros emprisonnés,
parce qu'ils luttent, luttent toujours et malgré tout
continuent à lutter, signifierait donner à cette
lutte l'apparence d'un acte désespéré et
vous sacrifier.
Parce que la lutte
pour les camarades emprisonnés est maintenant notre cause
du fait du rapport de forces ne peut être que notre cause
et celle de nos armes qui en décideront.
Nous vaincrons.
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