Union des Révolutionnaire Communistes
(marxistes-léninistes-maoïstes)
Au Népal a été consommée une grande
trahison révisionniste
février 2007
Le 21 novembre 2006 restera dans les annales comme un jour funeste
dans l'histoire de la lutte révolutionnaire du prolétariat et du
peuple du Népal.
Ce jour restera dans l'histoire du mouvement
communiste international comme un jour de trahison des principes
mlm. C'est ce jour qui a vu la direction du Parti Communiste du
Népal (maoïste), dirigé par Pushpa Kamal Dahal - "Prachanda" -
poser sa signature sur le processus contre-révolutionnaire qui
couvait à l'intérieur du Comité Central depuis des années.
Ce jour, le président du PCN(m) et le premier ministre Girija
Prasad Koirala ont signé un accord de paix qui met en principe fin
à la guerre civile révolutionnaire qui fut déclenchée le 13 février
1996 et qui a coûté 13.000 vies (dont la grande majorité étaient
des militants du parti et des membres du peuple népalais).
Cet acte
constitue un abandon de la voie révolutionnaire et une capitulation
devant l'Etat bourgeois-féodal, les impérialistes et les
expansionnistes indiens.
Koirala est un réactionnaire avéré, vieux collaborateur de la
monarchie et des impérialistes anglo-yankee. Un des principaux
dirigeants du parti du Congrès, fortement lié avec l'Etat indien.
Prachanda (« le féroce ») fut un communiste révolutionnaire mlm qui
contribua au déclenchement et au développement de la Guerre
Populaire au Népal, apportant cette expérience de valeur à
l'enrichissement de la science révolutionnaire mlm, mais qui finit
par dévier - suivant les pas de Bernstein et de Kautsky - du chemin
en adoptant une ligne bourgeoise, réformiste, opportuniste et
contre-révolutionnaire, une ligne révisionniste. Koirala et
Prachanda se sont serrés la main pour sceller un pacte contre le
prolétariat et le peuple du Népal.
En ce moment, toutes les avancées obtenues par les masses
révolutionnaires, dirigées par le parti, sont gravement menacées.
Les cadres révolutionnaires et les masses révolutionnaires dans les
zones libérées ou contrôlées par les maoïstes se retrouvent
désormais sérieusement exposées au risque d'être massacrées par
l'Armée Royale Népalaise (ARN).
La « voie prachanda » ne mène pas aujourd'hui à une République de
Nouvelle Démocratie, mais a dévié vers une République bourgeoise de
type ancien, qui hésite même devant la monarchie (laquelle conserve
la loyauté de l'armée).
Comment a pu être possible une trahison d'une telle ampleur de la
part de la direction révisionniste du PCN(m)?
APPARITION DES PREMIERES MANIFESTATIONS DE LA LIGNE REVISIONNISTE
CAPITULATIONNISTE
Le 1er juin 2001 constitue un point d'inflexion dans la guerre
civile révolutionnaire du Népal. Ce jour, le roi Birendra fut
assassiné avec toute sa famille.
Ce crime fut ourdi par les
impérialistes associés aux classes dominantes monarchico-féodales.
Le motif était l'opposition répétée du monarque à l'utilisation de
l'Armée pour combattre la guérilla. Cette situation entravait les
efforts des classes dominantes pour anéantir effectivement les
forces de la guérilla.
Jusqu'à cet événement, les troupes communistes avaient affronté les
forces policières (et dans les dernières phases, des forces
spéciales anti-guérilla).
Loin d'être défaits, les maoïstes
montaient en puissance. Leurs actions déclenchées en 1996 les
avaient mené à former en 1998 des zones de guérilla dans 15 des 75
districts que compte le pays.
Dans ces zones furent établis des
COMITES POPULAIRES SEMI-CLANDESTINS.
Vers la fin de l'an 2000, il
existait déjà des ZONES LIBEREES dans lesquelles le pouvoir
populaire était exercé quasi-ouvertement, couvrant des milliers de
kilomètres carrés avec une population de plusieurs millions de
personnes (dans l'ouest du pays).
Dans ces zones, les forces
policières avaient été balayées dans des douzaines de districts.
C'est alors que Gyanendra, le frère du roi assassiné, s'installe
sur le trône.
Il utilise sur le champ l'Armée royale contre les
guérilleros maoïstes. Ce faisant, il reçoit une aide militaire et
financière croissante de la part des impérialistes et de l'Etat
indien.
Cependant, dans l'armée encore troublée par l'assassinat du
roi, se produisent d'importantes contradictions qui menacent de
s'aiguiser.
En même temps et pour les mêmes raisons, commence à
s'élargir la fissure entre la faction monarchique et la faction
parlementaire
D'autre part, le mois suivant, l'Armée Populaire de Libération
(APL) développe une offensive avec d'importantes actions
militaires. Le PCN(m) appelle à une grève nationale qui est un
franc succès, puisqu'il contribue à déstabiliser la situation
politique nationale.
Dans cette conjoncture, où les forces
révolutionnaires obtiennent de nouvelles victoires et où les
classes dominantes se débattent dans une crise aiguë, la direction
du PCN(m), loin de profiter de l'occasion pour lancer une offensive
qui aiguiserait encore plus la crise dans laquelle se trouve le
vieil Etat monarchique, lui lance une véritable bouée de sauvetage
sous forme d'un cessez-le-feu unilatéral de l'APL et des
négociations qui dureront 4 mois.
Les points avancés par Prachanda sont les suivants : a) formation
d'un gouvernement provisoire; b) une nouvelle constitution; c)
établissement de la République, qui fut remplacé par la demande
d'un gouvernement provisoire et d'une assemblée constituante.
Il fut reconnu que ces demandes correspondaient à une République
bourgeoise très loin d'une République de Nouvelle Démocratie, mais
il fut allégué que cela faisait partie d'une « tactique souple »
destinée à gagner les secteurs républicains de la bourgeoisie.
Ces 4 mois de dialogue furent mis à profit par les forces
réactionnaires pour se recomposer, résoudre leurs contradictions
internes et se préparer à l'offensive militaire contre les maoïstes.
Le 21 décembre, l'Etat monarchique rompt le dialogue et s'apprête à
passer à l'attaque.
Deux jours plus tard, l'APL détruit de fond en
comble la caserne militaire de Dang. Dans cette nouvelle étape de
la guerre civile révolutionnaire, l'EPL doit affronter l'ARN
continuellement. Jusqu'à ce moment (une durée de 7 ans) 3.000
personnes ont trouvé la mort, et avec l'entrée en lice de l'Armée
royale, plus de 5.000 personnes (la majorité sont des paysans
pauvres accusés d'être des maoïstes) sont massacrées pendant
l'année 2002.
Le 26 décembre 2001, la monarchie suspend toutes les garanties
constitutionnelles et instaure l'état d'urgence.
En mai 2002, le
parlement est suspendu et en octobre, le roi assume directement le
pouvoir d'Etat. Ceci est le résultat des défaites continuelles de
l'Armée royale et des grèves nationales (dont une de 5 jours en
avril).
Mettant à profit cette situation, la direction du PCN(m)
appelle les forces parlementaires bourgeoises à combattre
l'autocratie en formulant un programme commun minimum, qui contient
les points formulés plus haut.
Devant les avancées communistes au Népal, les impérialistes anglo-
yankee et l'Etat semi-colonial indien augmentent leur aide au roi.
La Chine et l'Union Européenne expriment leur préoccupation et
l'ONU (tribune des impérialistes et des gouvernements bourgeois
semi-coloniaux) offre ses services comme médiateur pour de futures
négociations si les deux parties le demandent.
Fin 2002, la révolution est installée dans les 75 districts que
comptent le Népal. La GUERRE POPULAIRE PROLONGEE avait déjà atteint
l'étape de l'équilibre stratégique, dans laquelle l'EPL et l'ARN se
retrouvaient à égalité.
Deux pouvoirs existent : d'un côté un Etat en formation, l'Etat de
Nouvelle Démocratie qui se développe et gagne en puissance dans les
zones libérées, basé sur la force révolutionnaire des classes
exploitées, et de l'autre, un Etat en décadence, soutenu par les
classes exploiteuses impérialistes, bourgeoises et féodales, qui se
défend et cherche à conserver son pouvoir.
En février 2003, la direction du PCN(m) déclare pour la deuxième
fois une trève unilatérale et lance une série de négociations avec
la monarchie, qui va durer 7 mois.
Dans ce nouveau dialogue, le
Parti réitère ses exigences, alors que parallèlement il cherche à
former un front commun anti-monarchique avec tous les secteurs
républicains de la bourgeoisie et de la petite-bourgeoisie. Il
avance à cette fin un « programme commun pour le changement
démocratique progressif ».
En interne, l'argument avancé est qu'on prépare ainsi le terrain
pour l'offensive stratégique et l'insurrection générale (une fois
que l'agenda politique du PCN(m) aura été refusé par la monarchie).
Le 27 août 2003, le gouvernement royal, se sentant prêt pour
l'attaque des positions maoïstes, rompt les négociations.
Alors le
PCN(m) déclenche une phase de transition dans la Guerre Populaire.
Il s'agit de passer de l'équilibre stratégique à l'étape de
l'offensive stratégique.
Cette nouvelle étape fut subdivisée en 3
phases : la première avec des actions décentralisées, la deuxième
avec des actions relativement centralisées, et la troisième
consistant en des actions hautement centralisées.
C'est ainsi que l'Armée populaire de Libération, suivant ce plan,
mène de multiples attaques contre les forces armées du roi.
Frappée
par les victoires impressionnantes des forces révolutionnaires, la
monarchie tente de reprendre l'initiative dans la guerre.
Le roi Gyanendra s'empare du pouvoir absolu le 1er février 2005, et
prend le contrôle direct du gouvernement de Katmandou.
Il impose en
même temps la loi martiale sur tout le territoire, bloque les
communications et censure directement tous les médias.
Des milliers d'opposants sont arrêtés et emmenés dans des geôles
secrètes. Les dirigeants des principaux partis bourgeois (vieux
collaborateurs de la monarchie) sont assignés à résidence, y
compris 5 anciens premiers ministres du gouvernement royal.
La
monarchie le dos au mur recourt aux moyens désespérés. Son soutien
principal est l'armée.
Les masses révolutionnaires dirigées par le PCN(m) contrôlent 80%
du territoire national. De nombreux organes du pouvoir
révolutionnaire (comités populaires) administrent les zones
libérées, rendent la justice, maintiennent l'ordre, organisent le
travail économique, répartissent les terres et les propriétés des
propriétaires terriens, organisent les services de santé,
d'éducation, de culture, d'assistance sociale, etc.
Leurs
fonctionnement est régi par un code juridique public pour
l'administration du pouvoir populaire de nouvelle démocratie. La
guerre populaire en est à sa troisième étape (offensive
stratégique) et celle-ci arrive à sa deuxième phase (actions
relativement centralisées).
Dans cette situation très favorable, la direction du PCN(m) décide
une fois encore un cessez-le-feu UNILATERAL le 3 septembre 2005. En
novembre, il parvient à un accord en 12 points (répétant ses
propositions) qu'il signe avec l'alliance des sept partis bourgeois
qui s'opposent à la monarchie absolue (tout en restant ambigus sur
le maintien ou non de la monarchie).
La direction du PCN(m)
prolonge unilatéralement la trêve avec la monarchie.
Le 2 janvier 2006, l'EPL dirigé par le PCN(m) met fin au cessez-le-
feu unilatéral en reprenant les combats contre l'ERN. Le 6 avril,
le Parti participe à une grande grève nationale, appelée par
l'alliance des sept partis bourgeois, qui durerait 3 jours.
Les
masses populaires, agitées par les communistes révolutionnaires et
les éléments républicains conséquents, dépassent les délais et la
grève dure 19 jours, jusqu'à ce que le roi (mis sous pression par
les impérialistes, l'Etat indien et le débordement des masses)
accepte l'accord en 12 points, renonce au pouvoir absolu et cède le
gouvernement au parlement qu'il avait dissout 14 mois auparavant.
Le roi Gyanendra, à la demande de l'opposition, nomme Koirala
premier ministre, lui qui avait déjà occupé cette fonction au
service de la monarchie.
Pendant cette grande grève nationale, la direction du PCN(m)
déclara l'arrêt complet des actions militaires de l'APL dans toute
la vallée de Katmandou. Il justifia cela en disant que cela
retirerait un prétexte de répression et de massacre contre le
peuple de la part de l'Armée royale.
Cependant, cela n'as pas empêché les forces policières et
militaires, pendant la durée de la grève, de faire usage de leurs
armes et d'assassiner 22 personnes, de blesser plus de 5.000
manifestants et d'en arrêter des dizaines de milliers.
Le gouvernement étant aux mains de l'alliance des sept partis, le
premier ministre Koirala, avec l'aide du parlement bourgeois
récemment restauré, reprend et intensifie ses conversations avec
les dirigeants du PCN(m) pour en arriver à un cessez-le-feu complet
et définitif, qui s'achève sur un traité de paix supervisé par
l'ONU. Conformément à cet objectif, Prachanda écrit une lettre (le
24 juillet) à Kofi Annan, alors secrétaire général de l'ONU,
sollicitant son intervention dans le processus de paix qui
s'établit au Népal.
Par cet acte, le président du PCN(m) accepte l'ingérence
impérialiste dans l'effort pour faire dérailler la révolution
communiste au Népal.
LES CONTENUS DE L'ACCORD DE PAIX AU NEPAL
Les négociations entre les deux parties n'ont pas été faciles.
Chacun a du dépasse la méfiance qui était la sienne face à l'autre.
Ils ont cherché à obtenir le maximum d'avantages pour eux-mêmes
avec le minimum de concessions. Dans ce jeu diplomatique, ils ont
du recourir mutuellement à tous types de pressions et de menaces.
Une fois l'accord signé, cette situation a perduré, chaque pouce de
terrain étant disputé, article par article, dans une négociation
réalisé « par en-haut » et sur le dos des masses populaires
népalaises.
Avec la signature des accords de paix, tous les réactionnaires du
monde ont cru désamorcer une bombe, qu'il s'agit aujourd'hui de
désarmer en chacun de ses composantes.
Voilà pourquoi tous les
impérialistes siégeant au conseil de sécurité des Nations Unies ont
fêté cet acte, débordants de joie. Au Népal, le jour de la
signature fut décrété « fête nationale » par le gouvernement
réactionnaire dès le lendemain.
Les négociations (et les intérêts en jeu) ont remis à plus tard,
mais pas empêché l'accomplissement des points principaux de
l'accord.
Le 21 novembre 2006 est réalisé le premier point et le plus
important pour les réactionnaires : l'arrêt de la guerre. C'est un
point capital car ils étaient en train de la perdre. Le 28
novembre, un deuxième pas est franchi : l'accord sur le contrôle et
la gestion des armes et des armées, qui consiste à désarmer l'armée
qui était en train de gagner la guerre, c'est-à-dire l'APL; et qui
ne fait que désarmer un tiers de l'Armée royale, la police n'étant
pas concernée par l'accord.
Avec cet accord (s'il se concrétise), les masses révolutionnaires
sont désarmées (sans pouvoir) et le roi muni d'une armée diminuée
conseve son pouvoir.
Si Prachanda réussit à arrêter la guerre
populaire et à désarmer l'Armée Populaire de Libération, le peuple
népalais se retrouvera sans défense face à ses ennemis
traditionnels; la structure de classes et la condition semi-
coloniale et semi-féodale du Népal seront conservés pour
l'essentiel.
La direction révisionniste du PCN(m) en signant les deux premiers
accords a renoncé à la République de Nouvelle Démocratie, au
socialisme et au communisme.
Sa recherche d'un front unique de
lutte contre la monarchie semi-féodale a été beaucoup trop loin et
a abouti à faire une croix sur les principes révolutionnaires mlm
pour arriver à une alliance avec les dirigeants d'une bourgeoisie
bureaucratique qui historiquement n'a jamais été républicaine de
façon conséquente.
Sur cette voie, en appliquant une ligne
opportuniste, révisionniste (« développement d'une démocratie du
21è siècle »), il a opté pour l'établissement d'une démocratie
bourgeoise pour le Népal. Au sein de celle-ci, ces révisionnistes
surgis à l'intérieur du maoïsme occupent des charges parlementaires
et gouvernementales.
Pendant le mois de janvier 2007, la direction révisionniste du
PCN(m) a signé avec le gouvernement une constitution provisoire «
perfectible ».
Ensuite, les 7 partis et les prachandistes ont
formé un parlement provisoire de 330 sièges.
Les 3 partis
principaux : le parti du Congrès, le PCN(m) et un parti
révisionniste de typa ancien, le PCN (ml unifié). Ces partis
obtiennent 83 sièges chacun. Les sièges qui restent se répartissent
entre les 5 partis plus petits.
Les nouveaux parlementaires ont été désignés « à la main ». Le banc
prachandiste a élu comme chef Krishna Badahur Mahara (qui était le
porte-parole du PCN(m) lors des négociations de paix).
D'après les
accords, en juin 2007 devraient se réaliser des élections
parlementaires pour former une assemblée constituante qui rédige
une nouvelle constitution.
L'assemblée décidera du sort de la
monarchie. D'ores et déjà, Prachanda a déclaré qu'il accepterait la
décision de l'assemblée constituante.
Aujourd'hui, ces
révisionnistes ne possèdent qu'un quart des l'actuel parlement
provisoire. Manque encore la formation du gouvernement provisoire,
qui sera formé par des représentants des 3 partis principaux
(Prachanda en fera peut-être partie).
APPRENDRE DE LA REVOLUTION NEPALAISE, DEMASQUER LE REVISIONNISME DE
PRACHANDA
La lutte révolutionnaire des communistes (mlm) est composée de
succès et d'échecs, de victoires et de défaites, mais aussi de
trahisons grandes et petites.
En tant que maoïstes, nous
considérons cela comme un aspect de notre lutte, comme quelque
chose de naturel.
Au même titre que la pluie qui nous mouille ou le
soleil qui nous éclaire. Pour cette raison, nous ne devons pas être
démesurément surpris.
Nous pouvons certes regretter ce qui arrive
au Népal, mais nous ne pouvons (ni ne devons) nous asseoir au bord
de l'eau pour pleurer. Bien au contraire, nous devons nous ébrouer
et secouer toute cette poussière révisionniste et continuer notre
marche en avant.
De ce qui arrive au Népal, nous devons tirer des leçons qui nous
rendrons plus aptes à affronter l'ennemi de classe. Des grandes
trahisons, nous pouvons extraire de grands enseignements.
Il est
nécessaire de les étudier, d'y réfléchir et de nous préparer à les
affronter. Les expériences révolutionnaires du Pérou et du Népal
nous indiquent que la perspective maoïste est correcte.
C'est en
suivant ce chemin que se développent les luttes révolutionnaires en
Inde, en Turquie, aux Philippines.
Notre tâche internationaliste ne
consiste pas seulement à populariser les expériences communistes
(maoïstes) de la lutte révolutionnaire dans le monde, mais aussi et
principalement à mobiliser les masses populaires pour déclencher la
Guerre Populaire dans notre propre pays.
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