Organisation Maoïste pour la reconstitution du Parti Communiste de
Colombie
Une fois levés les drapeaux du prolétariat et du peuple dans la
révolution, ils ne peuvent être baissés jusqu'au communisme !
2007
L'Organisation Maoïste, en tant que partie du mouvement communiste
international accomplissant sa responsabilité historique et son
devoir internationaliste, condamne et répudie « l'accord de paix »
et l'arrêt de la victorieuse guerre populaire au Népal, véritable
trahison de la classe et des peuples du Népal et du monde.
Trahison
perpétrée par Prachanda et ses acolytes à l'intérieur du Parti
Communiste du Népal (maoïste).
De même, l'Organisation Maoïste salue avec ferveur révolutionnaire
le peuple héroïque du Népal et exprime sa pleine conviction que
celui-ci, comme cela a eu lieu dans le passé, infligera à cette
nouvelle portée de révisionnistes et opportunistes un juste
châtiment et un mépris total.
Avec leur trahison, Prachanda et compagnie ont démontré qu'ils ne
faisaient que chevaucher sur les justes aspirations du peuple
népalais et que la guerre populaire n'a été pour eux qu'un tremplin
de négociations.
L'avancée impétueuse et triomphante de la guerre
populaire parvenue au point de l'offensive stratégique appelle le
Parti à prendre la décision de préparer l'insurrection dans les
villes et de conquérir le pouvoir dans tout le pays.
Mais laissant de côté la dialectique, le point de vue fondamental
de la lutte des classes et son expression concentrée dans la lutte
entre deux lignes dans les Partis Communistes, ils tirèrent de
façon erronée la conclusion qu'on ne pouvait pas réussir à
affronter l'intervention impérialiste directe ou indirecte bien
qu'il soit possible de prendre le pouvoir dans tout le pays.
C'est
précisément pour cela que, surestimant l'ennemi et pris de panique,
ils tergiversèrent tout tremblants en affirmant sur tous les toits
que, bien que prendre le pouvoir dans tout le pays soit possible,
ils ne le faisaient pas, parce que la situation supposée
défavorable pour la révolution amènerait une défaite devant une
intervention de l'impérialisme « en pleine offensive ».
Nous condamnons la capitulation révisionniste qui sous la forme de
« trêves », de « dialogues » et « accords de paix », ne sont rien
d'autre que l'expression d' une ligne révisionniste avec en son
coeur la capitulation et le ralliement à l'impérialisme.
Aujourd'hui nous pouvons voir ce qu'ils visaient lorsqu'ils
appliquèrent unilatéralement le «cessez-le-feu».
Devant la
critique interne qui leur était faite, ils répondaient que ce
n'était qu'une «tactique», mais la vérité est que dans les têtes
de Prachanda et compagnie, la capitulation tournoyait comme les
vautours au dessus de la proie moribonde.
Nous répudions la duplicité qui a été la leur : devant les masses,
les combattants et les militants, et devant les organisations et
partis du mouvement communiste international, ils parlaient d'une
prétendu tactique politique en affirmant que jamais ils ne
rendraient les armes, dissoudraient l'Armée Populaire ni ne
livreraient le Nouveau Pouvoir à l'ennemi.
L'hypocrisie et la fausseté propres aux plus bas révisionnistes se
laissaient entrevoir, jusqu'au moment où ils finirent par jeter bas
toute pudeur et toute honte.
Aujourd'hui les bandits côtoient les ennemis jurés de la révolution
et mangent dans la même assiette qu'eux, ils ont rejoint les rangs
de l'impérialisme sans broncher et préparent la répression et le
génocide en marche contre le peuple du Népal.
Nous condamnons les plans de génocide en marche de la part de
l'impérialisme, de la réaction et du révisionnisme, avec Prachanda
à la tête de ce dernier.
Les plans visant à approfondir le
capitalisme bureaucratique au Népal requièrent deux tâches
préalables : anéantir la guerre populaire et restructurer le vieil
Etat.
Aujourd'hui les révisionnistes au Népal avec Prachanda à leur
tête marchent en première ligne pour l'accomplissement de ces deux
tâches de la réaction et de l'impérialisme.
Une fois arrêtée la
guerre populaire, une fois les combattants, les armes et tout le
reste incorporés à la vieille armée réactionnaire du Népal et une
fois dictée leur nouvelle constitution corporative, ils passeront
au génocide, principalement contre les masses désarmées.
Nous condamnons la ligne révisionniste de Prachanda qui sème
faussement des illusions sur des « réformes » et des « aides » de
l'impérialisme, qui ne changeront pas le caractère de la société ni
de l'Etat ni ne pourront résoudre les problèmes du Népal.
De plus,
loin d'une efflorescence éphémère, elle augmenteront la corruption
et le génocide.
Parce qu'il est démontré que toute tentative
d'impulser ou de ré-impulser le capitalisme bureaucratique provoque
une crise plus profonde, et que loin de décaler la révolution, elle
la fait mûrir d'autant plus.
Nous répudions la ligne révisionniste de Prachanda et de son
assesseur Bob Avakian, qui en choeur avec les traîtres de la LOD [Ligne Opportuniste de Droite] ne
se sont pas lassés de propager la prétendue « offensive de
l'impérialisme », ou la « viabilisation du capitalisme
bureaucratique », obnubilés par le prétendu « super-pouvoir yankee
» ; ils ne comprendront jamais la loi énoncée par le président Mao
: « Dans l'histoire de l'humanité, toute force réactionnaire au
seuil de sa perte se lance nécessairement, dans un ultime sursaut,
contre les forces de la révolution ; et souvent, des
révolutionnaires sont un moment induits en erreur par cette force
apparente qui dissimule la faiblesse intérieure, ils ne voient pas
ce fait essentiel que l'ennemi approche de sa fin et qu'eux-mêmes
sont près de la victoire. »
Le vieux révisionnisme de Bernstein et Kautsky suivait le même
ordre d'idées : pour eux il y avait un super-impérialisme incapable
d'être vaincu, c'est pourquoi à la place de le combattre, il
fallait s'allier à lui et l'aider à se développer pour qu'ainsi il
« se rapproche davantage du socialisme », et qu'il fallait agir de
« façon pacifique » pour que la réaction et l'impérialisme les
acceptent en leur sein sans faire de problèmes.
Cependant, nous savons que toutes ces balivernes se fracassèrent au
sol lorsque peu après triomphait la Révolution d'Octobre.
Prachanda
n'a rien découvert de neuf, sa « démocratie multipartite » et sa «
démocratie du XXIè siècle » sont de vieilles thèses du vieux
révisionnisme d'il y a plus d'un siècle.
De même, la prétendue « compétition pacifique », n'est-ce pas le
cri de ralliement du révisionnisme contemporain de Khrouchtchev et
Deng, qui a dirigé et établi le processus de restauration du
capitalisme et Russie et en Chine.
N'est-il pas clair que toutes ces crapules ont été et sont des
adorateurs de l'impérialisme, subjugués devant le pouvoir militaire
et économique des Etats-Unis, supposé invincible ?
Nous réaffirmons notre engagement ferme et solide de continuer à
combattre implacablement et indissociablement l'impérialisme et le
révisionnisme comme les deux faces d'une même médaille.
Nous
saluons le Parti Communiste du Pérou qui continue à jouer son rôle
de fraction rouge dans le Mouvement Communiste International, et
nous étendons notre salut révolutionnaire et communiste au Parti
Communiste d'Inde (maoïste).
Notre salut au Mouvement Révolutionnaire Internationaliste qui,
nous en sommes convaincus, sortira triomphant de la lutte contre la
ligne révisionniste de Prachanda et Avakian, pour faire avancer
d'un pas la reconstitution de l'Internationale Communiste.
Nous réaffirmons notre confiance en l'avancée imparable du maoïsme,
qui en générant de plus en plus de Partis Communistes, commande de
plus en plus la nouvelle grande vague de la révolution
prolétarienne mondiale, qui a commencé à se lever depuis les années
90 à l'intérieur de l'offensive stratégique de la révolution
prolétarienne mondiale.
Nous réaffirmons notre confiance dans l'existence d'une situation
révolutionnaire en développement inégal à l'échelle mondiale qui
pose pour toutes ces raisons la Guerre Populaire mondiale à l'ordre
du jour, au sein de laquelle chaque Parti communiste et guerre
populaire doit servir.
Nous réaffirmons que la tâche principale au niveau mondial se
concrétise en impulsant la reconstitution des Partis en tant que
Partis Communistes militarisés en fonction de la guerre populaire
et pour la déclencher le plus tôt possible, spécifiée en chaque
pays et servant la révolution mondiale, tâche pour laquelle nous
nous engageons et appliquons nos plus fermes efforts.
Nous nous engageons ainsi à redoubler d'efforts dans la campagne
pour la défense de la vie du Président Gonzalo et de la pensée
gonzalo, qui dirige la contre-offensive marxiste-léniniste-maoÏste
pensée guide à l'échelle mondiale.
Vive le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement maoïsme à
l'échelle mondiale !
Vive le 40è anniversaire de la Grande Révolution Culturelle
Prolétarienne !
Vive les apports de portée universelle au maoïsme faits par le
Président Gonzalo !
Etablir les bases pour la reconstitution du Parti communiste de
Colombie !
Défendre la vie du Président Gonzalo !
Vive la nouvelle grande vague de la révolution prolétarienne !
Combattre l'impérialisme et le révisionnisme implacablement et
indissolublement !
A bas « l' accord » de paix au Népal !
A bas la ligne opportuniste de droite révisionniste
capitulationniste de Prachanda !
Battre la convergence révisionniste capitulationniste de la LOD-
Avakian-Prachanda !
Défendre le mouvement Révolutionnaire Internationaliste et avancer
en battant le révisionnisme !
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