Déclaration sur la trahison au Népall

Union Ouvrière Communiste (MLM) de Colombie

Déclaration sur la trahison au Népal
En mai 2006, la Vè réunion plénière du Comité de Direction issu de la Vè Assemblée de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) exprima sa préoccupation devant les concessions théoriques et ses désaccords devant la terminologie imprécise caractéristiques des documents du Parti Communiste du Népal (maoïste), et appela à réfuter ces positions dans une lutte idéologique entre camarades communistes.

Forts d'un tel esprit de Parti et internationaliste, nous les avions invités à montrer la plus grande vigilance devant ces positions de droite et à s'appuyer fermement sur la lutte de lignes en critiquant les déviations, puisque si celles-ci se consolidaient et devenaient dominantes, elles feraient courir un grand péril au triomphe de la révolution.

En août 2006, la VIè Assemblée de l'UOC (MLM), devançant le risque d'un pas de plus vers l'opportunisme politique consistant à désarmer la révolution et à capituler devant l'impérialisme et l'ennemi de classe, lança un appel fraternel et internationaliste aux dirigeants du PCN(m) pour qu'ils reconsidèrent leurs engagements avec la république parlementaire, l'assemblée constituante et la démocratie bourgeoise, de même que leurs propositions de "démocratie multipartite" et de "démocratie du XXIè siècle", qui sont essentiellement des instruments et des formules de la dictature bourgeoise.

De même nous les avons de nouveau invité à se démarquer bien nettement des idées et théories contraires au marxisme sur la question de l'Etat, la révolution, la lutte des classes et l'impérialisme, auant que de la mise en doute de la validité de la science marxiste-léniniste-maoïste, de l'expérience historique de la dictature du prolétariat, de la construction du socialisme et de l'Internationale Communiste.

Cependant, le 21 novembre 2006, en signant l'accord de paix avec la bourgeoisie et les propriétaires terriens, les dirigeants du PCN(m), en s'engageant à mettre fin à la guerre populaire, à désarmer le peuple et à dissoudre l'APL, le gouvernement populaire et ses tribunaux, ont commis une trahison envers le prolétariat et les masses populaires du monde entier, spécifiquement celles du Népal, une trahison envers la ligne marxiste du PCN(m) lui-même, du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et du marxisme-léninisme-maoïsme, science de la révolution prolétarienne.

Devant une telle trahison de la révolution, le Comité Exécutif de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) :

1. Réaffirme sa dénonciation des dirigeants du PCN(m) comme TRAITRES A LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE.

2. Décide de rompre tout type de relation de parti avec eux et de ne plus les traiter en camarades.

3. Réitère son soutien à la guerre populaire et à toute lutte révolutionnaire que les masses et les communistes sincères pourront déclencher contre cette trahison et contre l'oppression et l'exploitation de la part des nouveaux monarques , aujourd'hui affublés de tenues de démocrates bourgeois.

4. Rejette toute tentative d'agression de la part de l'impérialisme ou de l'expansionnisme indien contre la juste rébellion du peuple du Népal.

5. Dénonce le fait que le corps théorique au nom duquel les dirigeants du PCN(m) ont scellé leur trahison a cessé d'être une simple erreur ou une désinvolture théorique de la part de camarades, car ils se sont transformés en RENEGATS DU MARXISME, au nom du "prachandisme" ou de ce qu'ils appellent la "voie prachanda".

6. Appelle le Mouvement Communiste International à lutter contre ce nouveau type d'opportunisme, qui est de fait devenu le DANGER PRINCIPAL pour l'unité et la construction de l'Internationale Communiste de type nouveau. Ce danger doit être placé au coeur de la lutte théorique et la méthode marxiste de la lutte publique doit être reprise, étant donné que son absence a permis que depuis 2001 les nouvelles thèses aient pu commencer à se configurer en tant que ligne, sans être combattues par les communsites du monde.

7. Souligne le bien-fondé de la dénonciation faite par la VIè Assemblée de l'UOC (MLM) des thèses opportunistes et le bien-fondé de l'avertissement contre la trahison de la révolution de nouvelle démocratie au Népal et appelle les authentiques marxistes-léninistes-maoïstes de Colombie à serrer les rangs dans l'attaque contre cette ligne opportuniste de droite, comme la condition la meilleure pour avancer dans la construction de l'Internationale et du Parti Communiste Révolutionnaire de Colombie.

Comité Exécutif de l'Union Ouvrière Communiste (MLM)
Colombie
8 décembre 2006.

Union Ouvrière Communiste (MLM) de Colombie Déclaration sur la trahison au Népal En mai 2006, la Vè réunion plénière du Comité de Direction issu de la Vè Assemblée de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) exprima sa préoccupation devant les concessions théoriques et ses désaccords devant la terminologie imprécise caractéristiques des documents du Parti Communiste du Népal (maoïste), et appela à réfuter ces positions dans une lutte idéologique entre camarades communistes. Forts d'un tel esprit de Parti et internationaliste, nous les avions invités à montrer la plus grande vigilance devant ces positions de droite et à s'appuyer fermement sur la lutte de lignes en critiquant les déviations, puisque si celles-ci se consolidaient et devenaient dominantes, elles feraient courir un grand péril au triomphe de la révolution. En août 2006, la VIè Assemblée de l'UOC (MLM), devançant le risque d'un pas de plus vers l'opportunisme politique consistant à désarmer la révolution et à capituler devant l'impérialisme et l'ennemi de classe, lança un appel fraternel et internationaliste aux dirigeants du PCN(m) pour qu'ils reconsidèrent leurs engagements avec la république parlementaire, l'assemblée constituante et la démocratie bourgeoise, de même que leurs propositions de "démocratie multipartite" et de "démocratie du XXIè siècle", qui sont essentiellement des instruments et des formules de la dictature bourgeoise. De même nous les avons de nouveau invité à se démarquer bien nettement des idées et théories contraires au marxisme sur la question de l'Etat, la révolution, la lutte des classes et l'impérialisme, auant que de la mise en doute de la validité de la science marxiste-léniniste-maoïste, de l'expérience historique de la dictature du prolétariat, de la construction du socialisme et de l'Internationale Communiste. Cependant, le 21 novembre 2006, en signant l'accord de paix avec la bourgeoisie et les propriétaires terriens, les dirigeants du PCN(m), en s'engageant à mettre fin à la guerre populaire, à désarmer le peuple et à dissoudre l'APL, le gouvernement populaire et ses tribunaux, ont commis une trahison envers le prolétariat et les masses populaires du monde entier, spécifiquement celles du Népal, une trahison envers la ligne marxiste du PCN(m) lui-même, du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et du marxisme-léninisme-maoïsme, science de la révolution prolétarienne. Devant une telle trahison de la révolution, le Comité Exécutif de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) : 1. Réaffirme sa dénonciation des dirigeants du PCN(m) comme TRAITRES A LA REVOLUTION PROLETARIENNE MONDIALE. 2. Décide de rompre tout type de relation de parti avec eux et de ne plus les traiter en camarades. 3. Réitère son soutien à la guerre populaire et à toute lutte révolutionnaire que les masses et les communistes sincères pourront déclencher contre cette trahison et contre l'oppression et l'exploitation de la part des nouveaux monarques , aujourd'hui affublés de tenues de démocrates bourgeois. 4. Rejette toute tentative d'agression de la part de l'impérialisme ou de l'expansionnisme indien contre la juste rébellion du peuple du Népal. 5. Dénonce le fait que le corps théorique au nom duquel les dirigeants du PCN(m) ont scellé leur trahison a cessé d'être une simple erreur ou une désinvolture théorique de la part de camarades, car ils se sont transformés en RENEGATS DU MARXISME, au nom du "prachandisme" ou de ce qu'ils appellent la "voie prachanda". 6. Appelle le Mouvement Communiste International à lutter contre ce nouveau type d'opportunisme, qui est de fait devenu le DANGER PRINCIPAL pour l'unité et la construction de l'Internationale Communiste de type nouveau. Ce danger doit être placé au coeur de la lutte théorique et la méthode marxiste de la lutte publique doit être reprise, étant donné que son absence a permis que depuis 2001 les nouvelles thèses aient pu commencer à se configurer en tant que ligne, sans être combattues par les communsites du monde. 7. Souligne le bien-fondé de la dénonciation faite par la VIè Assemblée de l'UOC (MLM) des thèses opportunistes et le bien-fondé de l'avertissement contre la trahison de la révolution de nouvelle démocratie au Népal et appelle les authentiques marxistes-léninistes-maoïstes de Colombie à serrer les rangs dans l'attaque contre cette ligne opportuniste de droite, comme la condition la meilleure pour avancer dans la construction de l'Internationale et du Parti Communiste Révolutionnaire de Colombie. Comité Exécutif de l'Union Ouvrière Communiste (MLM) Colombie 8 décembre 2006.